Grâce à la formation rigoureuse des chirurgiens, aux lois sur la protection des patients et à une réglementation sanitaire très stricte, la France occupe aujourd'hui une place de premier plan dans le domaine de la chirurgie. La qualité des soins et leur niveau de sécurité sont parmi les meilleurs au monde. On ne néglige rien afin que chaque étape de la prise en charge d'un patient se déroule dans les meilleures conditions.
Dans les pays Anglo-Saxons, on distingue désormais parmi les chirurgiens esthétiques, deux types de compétences et de formations : celles des ORL et/ou chirurgiens Maxillo-faciaux, seuls habilités à pratiquer la chirurgie esthétique du visage, et les plasticiens de formation générale pour le reste du corps. Cette tendance, largement diffusée dans le monde, est en passe d’être officialisée également en France.
Dans les deux cas, votre chirurgien esthétique doit être assuré en responsabilité civile professionnelle, et doit opérer dans des établissements agréés par le Ministère de la Santé.
La consultation médicale est une étape importante qui va permettre d'aboutir aux conclusions les mieux adaptées. Le chirurgien note les antécédents particuliers du patient et sur le plan médical et chirurgical ; il s'informe d'éventuelles allergies et sur l’éventuel tabagisme.
Le patient expose de manière détaillée les raisons qui l'amènent à consulter. Il exprime ce qui le gêne, le caractère récent ou ancien de son problème, ce qu'il attend d'une telle intervention, ce qu'il en sait et les craintes qu'il ressent.
L'examen du chirurgien tient compte de tous les éléments : degré de motivation, raisons invoquées, anxiété, âge, état des tissus, importance de lésions, traitements déjà effectués... A partir de là, il confirmera ou non l'utilité d'une telle intervention et en expliquera précisément toutes les modalités : bilan préopératoire, mode d'anesthésie, technique retenue, déroulement et durée de l'intervention, durée de l'hospitalisation, durée et type des soins à prévoir ensuite. Il décrira les cicatrices et leur devenir, mentionnera les recommandations postopératoires, le résultat sur lequel on peut tabler, mais aussi les risques inhérents à tout acte chirurgical et à cette intervention en particulier. Une seconde consultation est recommandée afin d'éclaircir certains points ou d'apporter des précisions. Dans tous les cas, une phase de réflexion est nécessaire.
La consultation médicale sert à informer le patient, à répondre à ses interrogations. L'entretien d'information doit lui permettre de poser toutes ses questions. Il se fera alors une claire idée des suites normales autant que des risques du geste prévu.
Le recours à un Chirurgien qualifié spécialiste de la Face est pour lui l'assurance que le praticien possède la formation et la compétence requises pour limiter le risque opératoire, et le traiter le cas échéant.
Les chirurgiens ORL, Cervico-faciaux, et/ou maxillo-faciaux ont la particularité de réaliser des actes de pathologie pris en charge par l'assurance maladie, avec ou sans entente préalable et des actes d’esthétique pure hors assurance maladie donc non remboursables.
Les actes pris en charge peuvent nécessiter une participation financière du patient. Celle-ci pourra être remboursée partiellement ou totalement par les mutuelles complémentaires, en fonction du contrat souscrit.
Pour les actes non remboursables, un devis doit obligatoirement être remis au patient, comportant le détail de toutes les prestations qu'il aura à régler. Le patient dispose d'un délai raisonnable de réflexion pour faire part de sa décision, sans que cela lui porte un quelconque préjudice ou engage la moindre dépense supplémentaire, hormis la consultation.
Dans certains cas frontières de l'esthétique et de la pathologie, la décision de prise en charge repose sur l'existence de documents objectifs attestant du dysfonctionnement : le scanner des sinus et une lettre du médecin référent justifiant du parcours de soins sont alors recommandés.
Ainsi, pour une déviation de cloison ou une déviation de la pyramide nasale osseuse traumatique ou spontanée, documentée par un scanner une prise en charge est possible.
Pour des oreilles décollées, de simples photographies permettent également une prise en charge partielle.
L'information est un devoir. Elle doit être adaptée à la demande, complète, exprimée en termes clairs et compréhensibles. Cette information doit permettre au patient de comprendre les différentes solutions du traitement, les bénéfices qu'il peut obtenir en termes de résultat esthétique ou fonctionnel et les risques éventuels de ces traitements.
Une fiche d'information et de consentement éclairé doit être remise en consultation.
En choisissant un Chirurgien spécialiste de la Face qualifié, titré et formé à ce type d'interventions, le patient limite les risques au maximum, sans toutefois les supprimer complètement, car le "risque zéro" n'existe pas. Ainsi donc la plupart des interventions se passent sans aucun problème. Le cas échéant, une retouche peut se révéler utile pour parfaire un résultat esthétique ou pour corriger un défaut mineur de cicatrisation, ce qui est bien distinct d’un échec.
Le chirurgien doit choisir avec le médecin anesthésiste la formule la mieux adaptée au cas de son patient et aux impératifs de l’intervention projetée. Ainsi différentes anesthésies sont envisageables :
- L'anesthésie locale : Elle est réalisée pour des interventions courtes et localisées (verrue, cicatrice de la Face, paupières, etc.). Le patient peut repartir peu de temps après l'intervention.
- L'anesthésie locale approfondie ou Neurolept-analgésie : Ce type d'anesthésie se situe entre l'anesthésie locale et l'anesthésie générale. Le patient est prémédiqué (pour atténuer toute anxiété) et le médecin anesthésiste met en place une perfusion. Un sommeil contrôlé est induit, associé à une anesthésie locale. Le patient redevient conscient dès la fin de l'intervention et se repose ensuite quelques heures. Ce mode d'anesthésie est surtout utilisé en fonction du degré d'anxiété du patient et de l'intervention retenue (paupières inférieures, lifting étendu, lipoaspiration...)
- L'anesthésie générale : le patient est totalement endormi. Elle est réservée à certaines interventions (Rhinoplastie, Lifting étendu, etc.) ou à certains patients qui demandent eux-mêmes ce type d'anesthésie. Sauf pour une anesthésie locale, le médecin anesthésiste doit être vu en consultation au plus tard 48 heures avant l'intervention, afin de réaliser un bilan préopératoire.
S'agissant d'une anesthésie générale ou d'une anesthésie locale approfondie, il est nécessaire d'être à jeun, c'est-à-dire de ne plus boire ni manger ni fumer au moins 6 heures avant l'intervention. Aucun médicament contenant de l'Aspirine ne devra être ingéré dans les 10 jours précédant l'intervention. L'arrêt du tabac est indispensable. Celui-ci pourrait retarder la cicatrisation.
Lors de la consultation, le médecin anesthésiste expose également tous ces éléments.
Dans les cas, où il s’agit d’une intervention prise en charge, celle-ci doit être réalisée dans un bloc opératoire agréé par la DRASS en clinique privée conventionnée par la Sécurité Sociale ;
Dans les cas, où il s’agit d’une intervention d’esthétique pure, non prise en charge, celle-ci doit se dérouler dans une clinique accréditée, alliant sécurité et confort selon des normes bien définies.
Une fois l'intervention terminée et le patient rentré chez lui, des contrôles réguliers ont lieu, à la fois pour l'informer des suites, apporter les soins nécessaires et fournir les conseils utiles afin que cette période postopératoire se passe dans les meilleures conditions.
Le suivi (consultations et pansements) est entièrement réalisé par le Docteur François ALLOUCHE, qui se tient disponible 24h/24.